Sur les 30 conférences des parties sur le climat (COP Climat) qui se sont tenues à ce jour, seules cinq femmes ont été élues à la présidence. Cela met en évidence un déséquilibre persistant entre les hommes et les femmes dans la direction de la gouvernance mondiale du climat. Malgré certains progrès vers une plus grande inclusion, la sous-représentation des femmes aux plus hauts niveaux de la direction de la COP Climat reflète des défis structurels plus larges dans la réalisation de l’égalité des sexes dans les processus de prise de décision internationaux. Il est essentiel de renforcer les efforts visant à promouvoir la diversité des dirigeants pour que les négociations sur le climat soient inclusives et représentatives de la communauté mondiale qu’elles visent à servir.
Il convient également de noter que pour les 120 membres de l’Assemblée générale des Nations unies (sessions ordinaires et extraordinaires), la sous-représentation est encore plus marquée : seules quatre femmes ont été présidentes. (Liste des présidents des COP sur le climat et de l’AGNU)
Cette sous-représentation frappante souligne la disparité persistante entre les hommes et les femmes aux plus hauts niveaux de la gouvernance mondiale. Malgré des décennies de plaidoyer en faveur de l’égalité des sexes, la présence limitée des femmes à ce poste de direction clé révèle l’existence d’obstacles systémiques qui doivent encore être surmontés. Il est essentiel de promouvoir une représentation plus équitable aux conférences des parties sur le climat pour que les processus décisionnels internationaux reflètent pleinement la diversité et les perspectives de tous les peuples.
Par conséquent, et conformément à la mise en œuvre de l’engagement IGC de Genève en faveur d’une action climatique soucieuse de l’égalité entre les hommes et les femmes,
les International Gender Champions et 2050Today
proposent une initiative simple, directe et claire
dans la perspective de la COP 30, où sera décidée la présidence de la COP 31 :
Publier un appel commun invitant les Parties à adhérer
à des critères spécifiques garantissant que les futures présidences de la COP sur le climat soient équilibrées en termes de genre
L’Appel commun sera rendu public et présenté à la présidence brésilienne avant la COP 30.
Assurer l’équilibre entre les genres des présidences de la COP Climat
Depuis la première conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP1), qui s’est tenue à Berlin en 1995, seules cinq femmes sur trente ont été désignées présidentes de la COP. Cela met en évidence un déséquilibre persistant entre les hommes et les femmes dans la direction de la gouvernance climatique mondiale. Malgré certains progrès vers une plus grande inclusion, la sous-représentation des femmes aux plus hauts niveaux de la direction de la COP sur le climat reflète les défis structurels à relever pour parvenir à l’égalité des sexes dans les processus décisionnels internationaux. Il est essentiel de redoubler d’efforts pour parvenir à une représentation équitable au sein des instances dirigeantes afin que les négociations sur le climat soient inclusives et représentatives de la communauté mondiale qu’elles visent à servir, en gardant à l’esprit que le changement climatique a un impact disproportionné sur les femmes et les filles.
La prochaine COP30 sur le climat qui se tiendra à Belem, au Brésil (10-21 novembre 2025), offre une occasion cruciale de démontrer une représentation inclusive de l’ensemble de l’humanité.
Conformément au Programme de travail renforcé de Lima sur le genre et à l’adoption prochaine de son nouveau plan d’action visant à promouvoir l’équilibre entre les hommes et les femmes, la COP30 peut améliorer la capacité à identifier des solutions, à gérer des compromis complexes et à dégager un consensus entre les parties prenantes en mettant en œuvre un leadership diversifié. En allouant les ressources, les politiques et les programmes appropriés, cette participation équilibrée peut se traduire par un impact tangible.
Reconnaissant le déséquilibre persistant entre les sexes dans les présidences de la Conférence des Parties sur le climat et notant que la dernière femme à avoir présidé la COP l’a fait en 2019, nous invitons les Parties et la présidence brésilienne à garantir une approche équilibrée entre les genres lors de la sélection du pays hôte de la 31e COP et des conférences ultérieures.
Nous appelons les Parties à mettre en œuvre l’équilibre entre les sexes dans les futures présidences de la COP sur le climat :
Nous sommes convaincus que la promotion d’une représentation plus équitable à la Conférence des Parties sur le Climat et aux Nations Unies est cruciale pour garantir que les processus décisionnels internationaux sur le climat reflètent pleinement la diversité des voix, des expériences et des perspectives de tous les peuples.
La liste des signataires est régulièrement mise à jour
Le paramètre de ce secteur est défini par une liste de nouveaux équipements de bureau, de nouveaux équipements de mobilité (véhicules) et de matériaux de construction. Les indicateurs énumérés font partie des émissions de GES du champ d’application 3, catégorie 1 (Biens et services achetés) avec une limite « du berceau à la porte » ou « en amont » (extraction, production et transport des biens achetés ou acquis par l’institution déclarante au cours de l’année).
Pour calculer les émissions des biens et services achetés, 2050Aujourd’hui utilise la méthode des données moyennes, c’est-à-dire qu’elle estime les émissions des biens et services en recueillant des données sur la masse (par exemple, les kilogrammes ou les livres), ou d’autres unités pertinentes de biens ou services achetés, et en les multipliant par les facteurs d’émission secondaires pertinents (par exemple, la moyenne de l’industrie) (par exemple, les émissions moyennes par unité de bien ou de service).
Le périmètre de l’inventaire des déchets 2050Aujourd’hui est fixé à la production de déchets provenant des installations et des opérations internes de l’institution au cours de l’année déclarée. Seul le traitement des déchets dans les installations détenues ou exploitées par des tiers est inclus dans le champ d’application 3. La méthode exige la collecte de données sur les quantités de déchets par type de déchets (par exemple, papier, PET, métal, biodégradable) et par type de traitement et d’élimination (recyclé/réutilisé et non recyclé). L’inventaire des déchets fait partie des émissions du champ d’application 3, catégorie 5 (déchets générés dans le cadre des opérations). Le traitement des déchets générés dans le cadre des opérations est classé dans une catégorie du champ d’application 3 en amont, car les services de gestion des déchets sont achetés par l’institution déclarante.
Le périmètre de l’inventaire 2050Aujourd’hui est fixé à l’achat d’électricité du réseau (en kWh) directement par l’institution ou par l’intermédiaire de l’entité qui gère l’installation. Si l’électricité est produite (par des panneaux solaires photovoltaïques par exemple) et consommée sur place, elle est également prise en compte dans l’inventaire. Toutes les émissions provenant de l’électricité du réseau achetée et consommée par l’institution font partie du champ d’application 2. Parmi l’électricité produite et consommée sur place, les émissions provenant des installations de production combinée de chaleur et d’électricité, du pétrole et du gaz naturel font partie du champ d’application 1.
Selon le GHG Protocol, si une institution peut obtenir des données spécifiques à un produit sous la forme de garanties d’origine, de certificats, de contrats ou d’autres instruments contractuels, elle déclarera deux totaux de champ 2 pour l’inventaire global des GES : l’un basé sur le marché et l’autre basé sur l’emplacement. Afin de refléter le plus fidèlement possible la réalité physique des émissions de GES, 2050Aujourd’hui rapporte les émissions basées sur la localisation.
La méthode basée sur la localisation est calculée à l’aide de l’outil d’évaluation Horocarbon UNIGE pour mesurer le facteur d’émission moyen du réseau pour Genève.
Nous avons ensuite catégorisé l’électricité achetée au réseau en fonction de sa source. Pour l’électricité achetée à SIG, elle comprend différents types de produits tels que Electricité Vitale Bleu ou Electricité Vitale Soleil. Il peut également y avoir une part d’électricité provenant du charbon, du pétrole, du solaire ou de l’éolien. Dans cet inventaire, les institutions peuvent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production de l’électricité qu’elles ont achetée.
La méthodologie de l’empreinte carbone de 2050Aujourd’hui ne prend en compte que la méthode basée sur la localisation, ou en d’autres termes les émissions de l’électricité du réseau. Les données spécifiques aux produits peuvent être fournies par le biais du formulaire de saisie des données à des fins d’information et référencées en conséquence, mais elles ne sont pas prises en compte dans les calculs de GES.
Pour cette catégorie, la quantité de la source d’énergie consommée pour chauffer et/ou refroidir le bâtiment de l’institution est incluse (par exemple, litres de mazout, m3 de gaz naturel, kWh d’électricité). Si l’institution bénéficie du système GeniLac, elle peut indiquer la quantité totale d’eau utilisée par le système au cours de l’année.
Si une institution achète des services de chauffage ou de refroidissement auprès d’un chauffage urbain ou d’un produit SIG, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 2. Si une institution produit du chauffage ou de la climatisation sur site à partir de sources d’énergie telles que le gaz naturel ou le pétrole, cette partie des émissions appartiendrait au champ d’application 1. Nous avons également catégorisé le chauffage et le refroidissement en fonction de leur source, afin que les institutions puissent remplir le tableau correspondant avec des données basées sur la source de production.
Le périmètre de refroidissement comprend également l’utilisation de réfrigérants pour la climatisation. Si les réfrigérants, qui font partie des GES, fuient ou sont libérés directement dans l’atmosphère, cette partie des émissions fait partie du champ d’application 1. Si l’on considère la chaîne de valeur de la production de réfrigérants, elle appartient au champ d’application 3.
Le périmètre de l’inventaire 2050Aujourd’hui est fixé à la consommation d’eau par l’institution. La méthode nécessite la collecte de données sur l’eau en m3 ou en litres. Les émissions liées à la consommation d’eau appartiennent au champ d’application 3.
Ce secteur comprend des indicateurs sur la consommation d’aliments et de boissons offerts par l’institution. Il comprend la nourriture et les boissons servies à la cafétéria de l’institution et/ou lors d’événements internes. Ces indicateurs font également partie des émissions du champ d’application 3, catégorie 1 avec une limite » du berceau à la porte « . La consommation alimentaire individuelle des employés pendant les heures de travail est également mesurée.
Dans ce secteur, 2050Aujourd’hui utilise également la méthode des données moyennes.
Le secteur de la mobilité est divisé en deux catégories en fonction de la propriété des véhicules. Les émissions provenant du transport dans des véhicules possédés ou loués par l’institution sont comptabilisées dans le champ d’application 1 (pour la consommation de carburant) ou le champ d’application 2 (pour la consommation d’électricité), tandis que les émissions provenant du transport dans des véhicules non contrôlés par l’institution (par exemple, les voyages d’affaires des employés et les déplacements domicile-travail des employés) font partie des émissions de GES du champ d’application 3. L’institution doit être particulièrement prudente si elle possède des véhicules électriques afin d’éviter un double comptage des émissions de GES (la consommation d’électricité des véhicules électriques pourrait être déjà incluse dans la consommation d’électricité du bâtiment).
Les données sur les trajets domicile-travail des employés sont collectées au moyen d’un questionnaire flash en ligne envoyé directement aux employés des institutions. Les données de cette section font partie des émissions de GES du champ 3, catégorie 7 (déplacements domicile-travail des employés). Ces données anonymes sont traitées directement par 2050Aujourd’hui et seront rapportées dans le calcul de l’empreinte carbone globale des institutions.
Un résumé de la flotte de véhicules est demandé, et la méthode requiert la collecte de données sur les distances parcourues (km) ou sur la consommation de carburant (kWh d’électricité ou litres d’essence, de diesel, de gaz naturel ou de biocarburant) par type de véhicule.
Les données relatives aux déplacements professionnels et aux déplacements domicile-travail des employés sont collectées à des fins de déclaration. Les données de cette section font partie des émissions de GES du champ d’application 3, catégorie 6 (déplacements professionnels). Les données sur la mobilité terrestre, tout comme les données sur les véhicules appartenant à l’institution, sont collectées pour les distances parcourues (km) ou pour la consommation de carburant (kWh d’électricité ou litres d’essence, de diesel, de gaz naturel ou de biocarburant) par type de véhicule. Pour la mobilité aérienne, la méthode exige que l’institution partage des informations sur les distances parcourues (km cumulés) et/ou les émissions de GES associées (tCO2-eq.). La part des vols compensés peut également être insérée dans le formulaire.
Pour les vols, 2050Aujourd’hui utilise les facteurs de Mobitool version 3.0 pour estimer les émissions de GES. Le calcul est basé sur la méthode Atmosfair qui inclut les références et la méthode de l’OACI. Outre les émissions de CO2 pures, il existe également des émissions non CO2 pour les vols, qui sont également enregistrées, calculées et rapportées avec leur impact sur le climat selon la méthode Atmosfair. Cette méthode utilise les dernières connaissances de la science du climat selon le GIEC et la littérature évaluée par les pairs.
Le nombre de nuits d’hôtel des employés dans le cadre d’un voyage d’affaires est inclus dans le périmètre Mobilité. Cette partie des émissions appartient au champ d’application 3.